dimanche 6 septembre 2015

Les meilleures répliques de Flic ou voyou, avec Jean-Paul Belmondo.


     Stanislas Borowitz (Jean-Paul Belmondo) est un commissaire divisionnaire de la « police des polices » qui use de méthodes particulièrement expéditives pour contrer les ripoux. Envoyé à Nice pour enquêter sur le meurtre d'un commissaire notoirement ripoux, il se fait passer pour un petit malfrat du nom d'Antonio Cerruti auprès des truands afin de déclencher une guerre des gangs entre les deux plus gros parrains locaux, Théodore Musard « l'Auvergnat » (Georges Géret) et Achille Volfoni « le Corse » (Claude Brosset), et découvre une organisation policière en collaboration avec les mafieux de la ville. Si son enquête commence bien, la situation tourne mal avec l'arrivée de sa fille fugueuse (Julie Jézéquel), sa rencontre avec une auteure bourgeoise jalouse, Edmonde Puget-Rostand (Marie Laforêt). Mais les inspecteurs ripoux Rey (Tony Kendall) et Massard (Jean-François Balmer), à la solde de Volfoni, veulent absolument lui nuire.

Les dialogues
Borowitz : - Si c'est pour me d'mander l'heure, il est moins dix, les gars.
Un agresseur : - Ton fric... Portefeuille...
Un agresseur : - Tes boots... Sont chouettes, tes boots.
Un autre agresseur : - Donne ta veste tant qu't'y est. Chouette, ta veste. Allez grouille ! On n'a pas que toi à voir !
(Borowitz enlève sa veste et sort son flingue...)
Un agresseur : - Qu'est-ce c'est que ça ?
Un agresseur : - Merde
Borowitz : - Eh les gars ! Ces trucs-là, on devrait jamais avoir à s'en servir. D'autant qu'on peut obtenir les choses autrement. J'en suis sûr. Tenez... En demandant : Pardon Messieurs, pourriez-vous ôtez vos pantalons s'il vous plait ? ... J'ai dit ôtez vos frocs... J'aimerais voir ce que vous portez en dessous... On dit que la soie revient à la mode.

Cazauban : - Celui qu'a des lunettes, c'est Rey. Le plus dangereux, c'est Rey. Le plus con, c'est Rey. L'autre, c'est Massard.

Musard : - Si c'est Achille qui s'est amusé à ça, je le veux avant 48 heures à poil, Promenade des Anglais, attaché à un palmier à midi.

Borovitz : - Les seuls papiers qui m'intéressent, ce sont ceux de l'Imprimerie Nationale, avec la tronche de Blaise dans le coin.


Borovitz : - Je sais bien que t'as pas buté l'autre imbécile ! Mais t'en a fait flinguer d'autres ! Si on rajoute à ça le racket, la drogue, les putes, ça fait une jolie carrière quand même ! Les vingt ans que tu vas prendre, c'est un peu la médaille du travail qu'on va te remettre.

Musard (lorsque Borovitz lui propose de libérer Achille de taule) : - Tu peux l'y ramener et le laisser crever. Il est rayé des fiches de paye, Achille !

Borovitz (raquettant Achille) : - Faut casquer gros père, faut casquer !

Borovitz : - Déshabille-toi !
Musard : - Hein ?
Borovitz : - J'ai dit à poil !
Musard : - Bon, bon ! À poil !

Edmonde : - Vous laissez votre voiture ?
Borovitz : - Ce n'est pas ma voiture !
Edmonde : (La voiture de Musard explose) - Mais... les...
Borovitz : - Je vous répète : ce n'est pas ma voiture.

Edmonde : - Et vous, cher monsieur, lorsque vous ne détournez pas les automobilistes du droit chemin, à quoi jouez-vous ?
Borovitz : - Au gendarme et voleur. Je joue une mi-temps dans chaque camp.
Edmonde : - Ah !

Grimaud : - Bon, alors on t'a envoyé de Paris pour enquêter sur la mort du commissaire Bertrand. T'appelles ça une enquête administrative. Moi, je veux bien, mais alors permets-moi de te dire, Stanislas, que l'administration a drôlement changé.
Borovitz : - Tu parles qu'elle a changé ! Le commissaire Bertrand, pourri jusqu'à l'os, se fait descendre par les inspecteurs Rey et Massard, également pourris jusqu'à l'os et également payés par Achille qui, lui, une justice à lui rendre, n'appartient pas à l'administration.

Scène du dîner dans la villa d'Edmonde Puget-Rostand :
Charlotte : - Je suis enceinte !
Borovitz : - Écoute ma petite fille, on t'a autorisé à reprendre des fraises. Sers-toi et ne complique pas tout !
Charlotte : - J'ai quatorze ans et demi et je suis enceinte ! T'entends ce que je te dis ?
Borovitz : - Tu as quatorze ans et demi, et tu es enceinte ! C'est bien, très bien ! Mais, ne te prends pas pour une surdouée ! D'après ce que j'ai lu dans une revue littéraire, certaines petites négresses se marient dès l'âge de 8 ans.
Edmonde : - Oui, c'est comme Mozart d'ailleurs. Déjà tout petit, il faisait des trucs épatants.

Conversation téléphonique entre Borovitz et l'Auvergnat :
Borovitz : - Bien, hein, ton nouveau bureau ! J'aime beaucoup le turquoise.
Musard : - Comment tu sais ?
Borovitz : - Oh, j'ai jeté un coup d'œil en remontant mon petit réveil.
Musard : - Ton petit réveil ? Dis donc, ce serait pas un réveil du genre qu'on remonte qu'une fois ?
Borovitz : - C'est ça ! Si t'as des volontés à exprimer, une prière que t'aimes bien, ou un mot historique à balancer, magne-toi, ça va péter dans 15 secondes !

Borovitz : - Charlotte ! Je t'en prie !
Charlotte : - Pourquoi ? Parce que tu as peur que la vieille t'entende ? Elle est en bas. Va la rejoindre ! Elle doit être en train de boire du vin rouge.

Massard : - Divisionnaire Borovitz. La police des polices. Grand spécialiste du nettoyage.
Rey : - Divisionnaire ou pas divisionnaire, ça change rien !
Massard : - Ouais ! Alors là, je crois que t'as tort. Tu sais comment on l'appelle ?
Rey : - Comment ?
Massard : - Le Blanchisseur ! Ça te dis rien ? Pas de cœur, pas de sentiment, pas d'attache ! Nous, on est fragiles comme des nouveaux-nés !

Grimaud : - Je ne peux pas entendre des conneries pareilles, Monsieur le Divisionnaire ! Merde à la fin ! Si les ravisseurs entrent en contact avec vous, je vous donne l'ordre...
Borovitz : - Ah ! tu sais où tu peux te les carrer tes ordres ? Grosse loche !

Langlois : - Qu'est-ce que c'est que ça ?
Borowitz : - J'ai couru tout le diocèse... j'ai pas trouvé d'eau bénite, alors j'ai pris d'l'essence ordinaire. Vous savez combien ça coûte ça ? Bientôt 3 balles... Remarquez, on aurait fait venir l'exorciseur... on aurait acheté des cierges... ça aurait pas couté 3 balles non plus.
Mme Langlois : - L'exorciseur ? Mais pour quoi faire monsieur Cerruti ?
Borowitz : - Pour chasser le diable, madame Langlois... Ma petite sœur vient ici. Crack ! Elle s'retrouve au ciel. Le commissaire Bertrand... Pareil. Ce pauvre Mario... Pareil. Alors, je me suis dit : "C'est l'endroit qu'est pas bon.". Même pour vous, je ne suis pas tranquille. C'est pas sain.
Langlois : - Mais, j'suis pas chez moi, j'suis qu'le gérant.
Borowitz : - Ah ! Alors j'aime mieux ça ! C'est pas un bien de famille. Mme Langlois serait née ici... j'comprendrais. J'dirais : "C'est sentimental".

Scène du piège tendu à l'inspecteur « ripou » Massard par le commissaire Borovitz :
Achille : - C'est pas vrai ? C'est pas toi ?
Massard : - En route, gros con !

Borowitz : - 43... 20... 67... C'est quoi ? Décidément, tu sais rien ! Vrai con...
Cazauban : - C'est p't'être vrai.
Borowitz : - Quoi ? Qu'il est con ?
Cazauban : - Bah... Qui sait rien.
Borowitz : - Allo ! 43 20 67 ? Vous êtes quoi au juste ? Un clandé ? Un marchand de couleur ?
Lucien (du Tivoly) : - "Le Tivoly", Monsieur Borowitz. Roulette, chemin de fer et la boule pour les cloches. Moi, j'm'appelle Lucien, je suis brun et je pèse 110 kilos.
Borowitz : - Faudra vous mettre au régime.
Lucien (du Tivoly) : - Basses calories ou hydrate de carbone ?
Borowitz : - Non, j'pensais au régime pénitentiaire.

Le commissaire Grimaud : - Les prix libres en matière de boulangerie, cela nous mènera où, Achille ? Aujourd'hui, t'as déjà le croissant à 1 franc 30. Tu trouves pas que c'est un maximum. Et voilà, (Il avale un croissant entier)... un franc 30.
Achille : - Si on bouffe plus de croissant, Monsieur le Principal, on se tapera des biscottes, on se fera une raison.
[...]
Achille : - La coexistence durera tant que les accords dureront.
Le commissaire Grimaud : Les accords ?
Achille : - Y'avait un pacte, vous le savez bien !
Le commissaire Grimaud : - Le Yalta des voyous... C'est pas mes affaires, ça, Achille.
[...]
Musard : - Et l'ordre, l'ordre dans la ville, c'est pas vos affaires non plus. Enfin, Monsieur le Principal... L'ordre.
Le commissaire Grimaud : - Tu sais mon petit Théo que les corses plastiquent tes marseillais et tes marseillais emplafonnent éventuellement les corses... On ne peut pas vraiment appeler ça du désordre... Et pour tes plastiquages, je sais bien qu'on pourrait emballer un lieutenant d'Achille...
Musard : - Ah oui, ce serait bien.
Le commissaire Grimaud : - Chinoiser son emploi du temps... sortir des témoins d'un chapeau... Par exemple, un corse qui aurait volé ta bagnole.
Musard : - Ah oui, ce serait bien.
Le commissaire Grimaud : - En revanche, tu m'indiquerais un nouveau clandé... quelques kilos de cames dans le placard à balais d'Achille...
Musard : - Ah oui, ah oui.
Le commissaire Grimaud : - Mais ça, vois-tu... ce serait le début de ce qu'on appelle un compromis historique. Pas mon genre. Moi mon genre, vois-tu, c'est la loi. Pas toi ?
Musard : - Cela va sans dire, Monsieur le Principal.
Le commissaire Grimaud : - J'en étais sûr. Crois-moi, vaut mieux que chacun reste à sa place. Moi, j'attends. Toi, tu t'agites. Et le premier qui a du nouveau appelle l'autre.

Borowitz (au Commissaire Grimaud) : - Les relations, c'est pas des gilets pare-balles. Tu sais qui tu me rappelle avec tes méthodes ? Il a fait les sommations, il a tiré la première balle en l'air, la seconde il a jamais eu le temps de la tirer... Moi, c'est la première que je tire pas. Je veux pas voir mon nom sur une plaque de marbre dans le hall de la préfecture.

Borowitz : - Camarade Commissaire, y'a un ver dans le fruit. Soigner le fruit, ça peut demander longtemps. Moi je vais tuer le ver. Tu me suis ?
Le commissaire Grimaud : - Ça dépend jusqu'au, monsieur le commissaire Borovitz.

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